Il observe les mascarons sur les façades. Depuis le temps, il les connaît par cœur ces visages et ces gueules taillés dans la pierre. Il imagine les crasses qu’ils pourraient se faire entre eux.
Il fixe le doberman à l'air féroce tout à gauche. Comme souvent, il se prend à rêver d'une enquête bien sordide et bien tordue, type "la bête du Gévaudan" version Saint-Jean. Il examine attentivement les 4 visages humains taillés, hésitant pour déterminer celui qui semble le plus perfide, à tout coup le cerveau de l'opération.
Retour à la réalité : son téléphone sonne et fait vibrer la table en formica.
C’est Jean. L’espoir fugace d’une vraie affaire lui fait dresser les poils des bras.